À cinq ans de la Coupe du monde 2030 qu’il co-organisera avec l’Espagne et le Portugal, le Maroc engage une vaste modernisation de ses infrastructures routières. Objectif : fluidifier la circulation et garantir une logistique optimale pendant l’événement.
Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a dévoilé une série de projets touchant une trentaine de villes, en mettant l’accent sur les grands axes reliant les centres urbains aux périphéries. Chaque année, près de 3 milliards de dirhams (environ 272 millions d’euros) sont consacrés à l’entretien du réseau : routes, ponts et ouvrages d’art à risque.
Parmi les projets majeurs : le triplement des autoroutes Casablanca–Berrechid et le contournement de Casablanca, la construction de l’autoroute Tit Mellil–Berrechid (30 km), et une nouvelle autoroute continentale Rabat–Casablanca (59 km), attendue en 2029.
Dans l’est du pays, l’autoroute Guercif–Nador (104 km) vise à connecter le port Nador West Med au réseau national, pour un coût estimé à 7,9 milliards de dirhams (environ 717 millions d’euros).
Le réseau de voies express, qui atteint déjà 2 177 km, s’étend aussi. Des axes stratégiques comme Tiznit–Dakhla, Fès–Taounate ou encore de nouvelles connexions vers Nador, Driouch et Kassita sont en cours de développement.
Au-delà de la Coupe du monde, ces investissements visent à renforcer l’intégration territoriale et à soutenir durablement la croissance économique du Royaume.