L’UNESCO vient d’inscrire le balafon malin au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, consacrant ainsi l’importance de cet instrument ancestral dans les traditions musicales d’Afrique de l’Ouest. Cette reconnaissance suscite une grande fierté parmi les défenseurs de cet art, à l’image de Souleyman Traoré, l’un de ses plus célèbres interprètes.
Fabriqué artisanalement et transmis de génération en génération, le balafon occupe une place centrale dans les cultures sénoufo, malinké, bwa et minianka. Bien plus qu’un simple instrument, il joue un rôle essentiel dans la cohésion sociale, l’intégration et le brassage culturel au Mali.
L’initiative des autorités maliennes d’inscrire le balafon auprès de l’UNESCO vise à assurer sa préservation et à favoriser sa promotion à l’échelle mondiale. Cette distinction devrait permettre de renforcer la transmission de son savoir-faire et d’accroître sa visibilité sur la scène internationale.
