La 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a ouvert ses portes samedi dans la capitale burkinabè, où un concept innovant, « Pays en lumière », a illuminé l’avenue des cinéastes africains. Cet ensemble de guirlandes lumineuses et de parasols noirs, verts et blancs relie le rond-point des cinéastes à la cathédrale de Ouagadougou.
Chaque couleur a une signification particulière : le blanc pour la paix, le vert pour l’espoir, et le noir pour symboliser le deuil lié à l’insécurité que traverse le pays. Les lumières jaunes représentent la richesse des ressources naturelles du Burkina Faso. La promotrice de cette initiative, Aysha Junior, a souligné que cette rue féerique est un hommage à la résilience du pays et à son engagement à rester debout, malgré les défis.
Le concept « Pays en lumière » vise à offrir un espace de résilience, de découverte touristique, et de partage culturel. L’inauguration a eu lieu mardi 25 février, avec la participation du ministre des Affaires étrangères, Jean-Marie Traoré, qui a salué cette œuvre symbolique. Selon lui, cette lumière reflète l’espoir et la volonté du peuple burkinabè de surmonter ses difficultés.
La décoration spectaculaire et l’originalité des illuminations ont captivé les festivaliers et les visiteurs. Le président de la délégation spéciale de la ville de Ouagadougou, Maurice Konaté, a souligné le succès du projet, affirmant que « Pays en lumière » a déjà conquis le cœur des habitants et des festivaliers, devenant ainsi un site incontournable pendant le FESPACO.
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