Romain Bardet a choisi de clore sa carrière sur ses courses préférées, avec la volonté de briller une dernière fois avant de raccrocher son vélo. Le Français de 34 ans a en effet prévu de participer à des événements qu’il apprécie particulièrement, tels que Paris-Nice, Liège-Bastogne-Liège, le Giro et le Dauphiné, tout en visant un dernier exploit.
« Je suis vraiment heureux de mon programme, ce sont des courses que j’adore », a-t-il confié dans une interview le 6 janvier, depuis son stage à Calpe, en Espagne, où il prépare ses saisons depuis plus d’une décennie. Bardet, qui a annoncé son départ à la fin du Critérium du Dauphiné 2025, est conscient des sacrifices nécessaires pour rester au sommet, notamment l’éloignement prolongé de sa famille. « Je vais passer plus de jours en stage qu’en compétition, mais c’est la dernière fois, donc ça passe plus facilement », a-t-il expliqué.
Son programme de début de saison débutera avec le Tour de l’Algarve (19-23 février) et les Boucles Drôme-Ardèche avant de se concentrer sur Paris-Nice en mars, Liège-Bastogne-Liège en avril, où il avait terminé deuxième derrière Tadej Pogacar en 2024, le Giro en mai, et enfin le Dauphiné en juin, sa course favorite après le Tour de Lombardie.
Sur le Giro, Bardet espère enfin décrocher la victoire d’étape qui lui échappe depuis plusieurs participations. « Je veux réussir un bon Giro, car c’est ce qui m’a poussé à continuer. J’ai été deuxième sur trois éditions, et j’aimerais que cela tourne en ma faveur cette fois », a-t-il indiqué. Toutefois, il précise qu’il ne vise plus le classement général. « Sur le dernier Tour de France, si je m’étais concentré à fond, j’aurais peut-être pu viser une place entre 8 et 12 », a-t-il ajouté.
En 2025, lorsque le Tour de France passera près de sa maison en Auvergne, Bardet sera sur le bord de la route, en tant que spectateur, entouré de ses amis et d’un grand barbecue. Ensuite, place à des vacances sportives et festives, avant de reprendre l’entraînement en août pour se préparer aux Championnats du monde de gravel. Cette nouvelle discipline lui offrira une transition douce, aussi bien sur le plan émotionnel qu’endorphinique.