Santé : les États-Unis accordent 590 millions de dollars à Moderna pour développer des vaccins à ARN messager contre la grippe et les pandémies

Le ministère de la Santé des États-Unis (HHS) a annoncé, ce 17 janvier 2025, une subvention de 590 millions de dollars au laboratoire Moderna pour soutenir le développement de nouveaux vaccins à ARN messager (ARNm) visant à lutter contre la grippe et d’autres pandémies potentielles, en particulier face à la menace croissante de la grippe aviaire.

Cet investissement vise à renforcer les capacités de la technologie ARNm afin de mieux préparer le pays à répondre aux maladies infectieuses émergentes. Il permettra à Moderna d’accélérer le développement d’un vaccin contre le virus H5N1 de la grippe aviaire, adapté aux souches actuellement en circulation chez les oiseaux et les volailles.

Le ministre sortant de la Santé, Xavier Becerra, a souligné que cette initiative vise à garantir que les États-Unis soient prêts à faire face à des menaces sanitaires imprévisibles et potentiellement dangereuses. Le financement permettra également d’étendre les études cliniques de Moderna à cinq sous-types différents de grippe pandémique.

Cette annonce intervient après un financement de 211 millions de dollars accordé le 16 janvier à un consortium regroupant des laboratoires publics et privés pour accélérer la recherche sur les vaccins ARNm contre les maladies émergentes, notamment la grippe aviaire. Depuis le début de l’année dernière, 67 personnes aux États-Unis ont contracté la grippe aviaire, et les inquiétudes concernant une éventuelle pandémie se renforcent, notamment après le décès d’un homme en Louisiane, la première victime humaine du virus H5N1 en janvier.

En parallèle, le gouvernement américain a alloué 306 millions de dollars pour soutenir la préparation et la recherche contre la grippe aviaire. Ces nouveaux financements surviennent à un moment où Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, doit annoncer sa politique en matière de santé, avec des préoccupations liées à la nomination de Robert Kennedy Jr., un critique des vaccins, à la tête du ministère de la Santé.

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