Votée à l’unanimité le 27 décembre 2024 à l’Assemblée nationale de la République centrafricaine, cette législation représente un progrès significatif pour un pays en quête de stabilité après des années de violences menées par des groupes armés. Yao Agbetse, expert indépendant des Nations Unies, a qualifié cette loi de « historique », soulignant qu’elle marque un tournant important dans la reconnaissance et la protection des personnes et organisations qui se battent pour la défense des droits fondamentaux.
La nouvelle loi prévoit des mesures renforcées pour assurer la sécurité des défenseurs des droits humains. Cela inclut la mise en place de mécanismes de protection, un soutien juridique et des garanties contre les représailles, permettant ainsi aux défenseurs de mener leurs activités sans crainte de persécutions ou de violences, a précisé l’expert togolais.
Agbetse a également souligné que cette législation représente un progrès vers la préservation de la liberté d’expression, d’association, de réunion et de manifestation pacifique, contribuant à protéger l’espace civique du pays. De plus, elle reconnaît l’importance des organisations de la société civile dans le développement et la consolidation de la paix en République centrafricaine.
L’expert s’est engagé à soutenir la mise en œuvre de cette loi, en collaboration avec d’autres acteurs, et à travailler aux côtés des autorités pour garantir la protection des défenseurs des droits humains. Il a également appelé les autorités nationales, la Commission nationale des droits de l’homme et les partenaires internationaux à apporter un soutien durable aux organisations de la société civile et aux défenseurs des droits humains.
