Lutte contre le VIH/SIDA au Faso : le système des Nations Unies salue le leadership du Chef de l’État Ibrahim Traoré

Le Directeur de cabinet du Président du Faso, le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH, représentant le Chef de l’État, a présidé la 21e session ordinaire du Conseil national de lutte contre le SIDA et les infections sexuellement transmissibles (CNLS/IST). Cette session, placée sous la présidence du Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président du Conseil, a permis de faire le point sur l’état de la mise en œuvre du Plan national multisectoriel de lutte contre le SIDA (PNM) 2023.

Les résultats obtenus grâce à l’engagement constant du Chef de l’État, notamment la mise en place de la gratuité des traitements et des examens de suivi biologique, ont été mis en avant. Aujourd’hui, 86% des personnes connaissant leur statut sérologique sont sous traitement antirétroviral (ARV), et 53% d’entre elles ont une charge virale indétectable.

Au nom du Président du Faso, le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH a exprimé sa gratitude envers les partenaires techniques et financiers ainsi qu’à tous les acteurs impliqués dans cette lutte.

La Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Burkina Faso, Aissata Guissé KASPAR, a salué le leadership du Chef de l’État dans la réponse à la pandémie du VIH/SIDA. Elle a souligné que « vos efforts au profit de cette lutte dans un contexte sécuritaire et humanitaire complexe honorent le Burkina Faso sur la scène sous-régionale et internationale ». Elle a également mis en lumière la stabilisation de la séroprévalence à 0,6%, un résultat dû à l’accessibilité accrue aux traitements ARV et au soutien de l’État dans le financement des dépenses liées au VIH/SIDA.

Cependant, lors de la session, des insuffisances ont été identifiées, notamment en matière de dépistage, de mise sous traitement ARV, de suppression de la charge virale et de mobilisation des ressources nécessaires. Le Directeur de cabinet a souligné l’importance de renforcer les mesures de prévention combinée, d’améliorer le traitement des personnes vivant avec le VIH et de protéger les droits humains au Burkina Faso.

Il a également insisté sur la nécessité d’éliminer les obstacles entravant l’atteinte des objectifs « 95-95-95 », afin de répondre aux engagements pour 2030. Appelant à une plus grande synergie entre tous les acteurs, il a réaffirmé la détermination du gouvernement à mettre fin à l’épidémie de SIDA comme problème de santé publique d’ici 2030.

À l’issue des travaux, tous les participants ont renouvelé leur engagement à poursuivre la lutte contre le VIH/SIDA, marquant ainsi une volonté collective de parvenir à des résultats concrets pour le bien-être de la population.

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