La rougeole est virale mais le vaccin est vital. Seuls les symptômes peuvent être traités. Pour être protégé efficacement, une seule solution : la vaccination. En effet, le Gouvernement à travers le Ministère de la santé s’est engagé pour une campagne nationale de vaccination contre la rougeole et la rubéole.
Ça se passe sous le thème : « Vacciner votre enfant, c’est protégé sa santé ». Et c’est le Ministère de la santé à travers l’Agence Nationale des Soins de Santé Primaire (ANSSP) qui a lancé l’édition 2024 de la vaccination, une campagne en cours depuis le lundi 09 décembre 2024 sur toute l’étendue du territoire national. Seuls les enfants âgés de six à cinquante-neuf mois sont concernés par ladite campagne.
Quels détails utiles peut-on avoir de cette campagne de vaccination ? Et c’est pour en savoir plus que Radio Sêdohoun d’Agbotagon a reçu dans le Grand Direct (12H45) de ce Vendredi 14 Décembre 2024, le Médecin Chef de la commune de Toffo. Dans cette interview, Dr Sènikpon Cédric MEHOU a indiqué que cette édition 2024 est couplée à la supplémentation en vitamine A, au déparasitage et au grand rattrapage vaccinal. La vitamine A, rappelle-t-il, « permet aux enfants de bien grandir et d’avoir une santé oculaire de qualité… ».
L’Albendazole, cette substance active à effet thérapeutique est adaptée au déparasitage « par rapport aux vers intestinaux, des causes de plusieurs maladies chez les enfants. Il y a l’aspect du grand rattrapage pour les enfants sous vaccinés. C’est à cause des différents foyers qui émergent que cette campagne est organisée… » Il explique sur les antennes de cet organe de presse que « c’est une campagne nationale de grande envergure qui va permettre à tous les enfants de 06 à 59 mois de pouvoir bénéficier de plusieurs interventions de santé publique. »
« On n’a que la vaccination pour venir à bout de ces maladies. La vaccination est entièrement gratuite de même que les autres interventions », fait-il savoir de plusieurs traits. Sur l’affluence au niveau des postes fixes et avancés, le Médecin Chef de cette commune de l’Atlantique précise : « c’est vrai qu’au début, on n’avait pas l’engouement escompté mais il faut dire que depuis quarante-huit heures, on constate qu’il y a une nette amélioration, de la mobilisation des parents, des mères d’enfants qui se dirigent vers les différents postes de vaccination…»
Toutefois, Dr Sènikpon Cédric MEHOU invite les retardataires à faire diligence avant la fin de ladite compagne afin de protéger la santé de leurs progénitures. Tout malaise constaté au lendemain des soins administrés à un enfant est systématiquement pris en charge par le personnel santé.