Trois jours après la puissante explosion dans le port de Shahid Rajaï, les pompiers iraniens sont parvenus à maîtriser l’incendie, a annoncé lundi soir un responsable local du Croissant-Rouge. Mardi matin, une épaisse fumée continuait toutefois de s’échapper des conteneurs endommagés, comme le rapportent les médias locaux.
L’explosion, survenue samedi 26 avril sur un quai du port situé près de Bandar Abbas, dans le sud de l’Iran, a fait au moins 70 morts et des centaines de blessés. La déflagration, entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde, a causé d’importants dégâts matériels. Des carcasses de véhicules et des conteneurs calcinés ont été aperçus sur les lieux.
Les autorités excluent la piste du sabotage. Le gouverneur de la province d’Hormozgan, Mohammad Ashouri, a évoqué un départ de feu dans un entrepôt de produits chimiques dangereux, aggravé par « des négligences » et le non-respect des règles de sécurité. Le ministre de l’Intérieur, Eskandar Momeni, a confirmé ces défaillances.
Lundi, le guide suprême a ordonné l’ouverture d’une enquête approfondie. Les opérations douanières ont repris mardi, malgré les séquelles visibles de l’incident sur le site.