Conflit dans l’est de la RDC : la Belgique exige des avancées concrètes

En clôture de sa tournée diplomatique dans les Grands Lacs, le chef de la diplomatie belge, Maxime Prévot, a exprimé lundi soir à Kinshasa son soutien aux efforts de médiation menés par le Qatar et les États-Unis, tout en insistant sur la nécessité de résultats tangibles dans le dossier du conflit à l’est de la RDC. « Nous saluons les avancées, mais il faut des preuves concrètes d’engagement », a déclaré le ministre belge, en référence aux accords de principe récemment signés à Doha et Washington entre Kinshasa, le M23 et Kigali.

Appelant à la vigilance face à l’instabilité persistante, Prévot a aussi plaidé pour un environnement propice aux investissements belges, rejetant toute logique d’exploitation. Il a dénoncé les démarches diplomatiques « transactionnelles » menées par certains partenaires étrangers. Sur le plan politique, il a encouragé le président Tshisekedi à appuyer l’initiative de dialogue national proposée par les évêques catholiques. Il affirme avoir personnellement recommandé « une écoute attentive » à ce processus visant à rassembler les forces politiques autour de la table.

Mardi, Maxime Prévot achève sa mission par une visite à Beni, ville provisoirement chef-lieu du Nord-Kivu, après la chute de Goma entre les mains du M23/AFC. Il y évaluera la situation sécuritaire avant de quitter le territoire congolais.

Partage:
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *