Le nouvel ambassadeur du Vietnam en Slovénie, Vu Lê Thai Hoàng, a présenté ses lettres de créance à la présidente slovène Natasa Pirc Musar le 23 avril. Cette rencontre a été l’occasion de réaffirmer la volonté des deux pays de renforcer leur coopération multiforme dans une dynamique de développement durable.
Vu Lê Thai Hoàng a mis en avant les avancées solides de la relation bilatérale, ancrée dans l’amitié traditionnelle et déjà fructueuse sur les plans politique, diplomatique, économique et commercial. Il a proposé de nouveaux axes de collaboration, notamment dans la science, la transformation numérique, la transition verte, la construction de villes intelligentes et la lutte contre le changement climatique.
Insistant sur les similitudes entre les deux économies en transition, il a salué le modèle slovène, qui s’est hissé au rang de pays développé grâce à l’innovation et à la technologie. Le diplomate a exprimé la volonté du Vietnam de s’inspirer de cette réussite et de renforcer ses liens avec la Slovénie dans des secteurs stratégiques.
Il a aussi invité Ljubljana à accélérer la ratification de l’accord de protection des investissements entre le Vietnam et l’UE (EVIPA), et à soutenir la levée du « carton jaune » infligé par l’Union européenne aux produits de la pêche vietnamienne.
L’ambassadeur a plaidé pour un soutien accru aux Vietnamiens vivant en Slovénie, qu’il considère comme des relais essentiels de l’amitié entre les deux peuples.
Natasa Pirc Musar a, de son côté, salué la croissance dynamique du Vietnam et son potentiel économique. Elle a exprimé le souhait de voir les deux pays définir des objectifs concrets pour une coopération renforcée, particulièrement dans un contexte mondial incertain. Elle a réitéré l’engagement slovène en faveur du multilatéralisme et du droit international, en particulier la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM).
La présidente slovène a souligné le potentiel encore inexploité entre Hanoï et Ljubljana, notamment dans les secteurs de la haute technologie, de l’industrie, de la logistique, de l’économie verte et des enjeux liés au travail.
Un nouveau chapitre de la relation bilatérale semble s’ouvrir, marqué par des ambitions communes face aux défis contemporains.