Le Vatican entre dans une nouvelle phase de transition. Après le décès du pape François, survenu lundi matin à l’âge de 88 ans, les préparatifs en vue de l’élection de son successeur s’intensifient. Les cardinaux du monde entier sont attendus à Rome pour assister aux obsèques prévues samedi à la basilique Saint-Pierre et participer aux réunions préalables au conclave.
Conformément aux règles en vigueur, le conclave doit débuter entre le 15e et le 20e jour suivant la mort du pontife, soit entre le 5 et le 10 mai. Pendant cette période dite de vacance du siège apostolique, l’administration de l’Église catholique est assurée par le cardinal camerlingue, Kevin Farrell, en poste depuis 2019. Son rôle reste strictement limité aux affaires courantes. Il ne peut ni prendre de décisions durables ni nommer de nouveaux cardinaux.
Les cardinaux-électeurs, tous âgés de moins de 80 ans, se réuniront dans la Chapelle Sixtine. Quatre scrutins sont prévus chaque jour – deux le matin, deux l’après-midi. Les bulletins et notes personnelles sont systématiquement brûlés après chaque série de votes. La célèbre fumée qui s’élève de la cheminée du Vatican, noire en cas d’échec, blanche en cas d’élection, informe les fidèles du résultat.
En l’absence d’accord au bout de trois jours, le scrutin est suspendu une journée pour la prière et la réflexion, avant de reprendre. Le camerlingue supervise également les funérailles et l’organisation du conclave. C’est lui qui authentifie la mort du pape, décide de la date de l’inhumation – entre le 4e et le 6e jour suivant le décès – et convoque les congrégations générales, réunions préparatoires entre cardinaux.
Dans son testament, le pape François a exprimé le souhait de funérailles sobres. Il a renoncé aux rites traditionnels fastueux, optant pour un cercueil simple et un enterrement à la basilique Sainte-Marie Majeure de Rome, et non au Vatican comme ses prédécesseurs.
