Face à la multiplication des actes de violence contre le personnel pénitentiaire, Emmanuel Macron a assuré que les auteurs « seront retrouvés, jugés et punis ». Le président français a dénoncé une « violence inadmissible » dans un message publié mercredi sur X. Il a réaffirmé son soutien total aux agents pénitentiaires, qu’il qualifie de « troisième force de sécurité intérieure », chargée de défendre « l’État de droit et la paix publique ».
Depuis quelques jours, plusieurs centres pénitentiaires ont été ciblés à travers le pays. À Tarascon, trois véhicules ont été incendiés sur le parking de la prison. À Aix-Luynes, une voiture a été brûlée devant le domicile d’un agent, tandis que des impacts de balle ont été relevés sur le portail du centre pénitentiaire.
Un cocktail Molotov a aussi été lancé dans le hall d’un immeuble en Seine-et-Marne, où réside une agente pénitentiaire. Le sigle « DDPF » (Défense des droits des prisonniers français) a été retrouvé sur plusieurs sites.
Le parquet national antiterroriste s’est saisi des affaires de Tarascon et de Seine-et-Marne. L’enquête a été ouverte pour « association de malfaiteurs terroriste » et « dégradation en bande organisée en lien avec une entreprise terroriste ». Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, dénonce une tentative de « déstabilisation ».