Le bilan tragique de l’effondrement du toit de la discothèque Jet Set à Saint-Domingue, le 8 avril, continue de s’alourdir. Le président Luis Abinader a confirmé, lundi 14 avril, que 231 personnes ont perdu la vie dans cette catastrophe, faisant de cet incident la plus grande tragédie du siècle en République dominicaine. Le toit de l’établissement s’est effondré alors qu’un concert du célèbre artiste Rubby Pérez avait lieu, faisant également plusieurs blessés.
En conférence hebdomadaire, Luis Abinader a promis que le gouvernement ne s’immiscerait pas dans la procédure judiciaire. Il a rappelé que la justice serait rendue selon ses propres protocoles, indépendamment du pouvoir exécutif. Le président a également reconnu un « vide juridique » concernant la supervision des travaux de construction privés et a souligné que ce point serait pris en compte pour améliorer la législation.
La ministre de l’Intérieur, Faride Raful, a précisé que le nombre de victimes est désormais de 231, dont 221 retrouvées sur place et dix supplémentaires décédées à l’hôpital. 12 personnes restent hospitalisées, trois d’entre elles étant dans un état critique.
Une commission d’experts nationaux et internationaux a été formée pour déterminer les causes de l’effondrement, alors que des hommages ont été rendus aux secouristes pour leur travail héroïque. Le président a également annoncé des décorations pour ces derniers.
Cette tragédie a dépassé l’incendie de la prison de Higuey en 2005 en nombre de victimes, qui avait coûté la vie à 136 personnes. Parmi les défunts figurent des étrangers, notamment des Français, un Italien et des citoyens américains. La communauté dominicaine de New York, la plus importante hors du pays, a également été touchée par la perte de plusieurs membres.
La République dominicaine poursuit son deuil et des démarches pour comprendre les causes de cet accident, tandis que la solidarité internationale continue de se manifester.
