La CGT-Cheminots appelle les contrôleurs et conducteurs de la SNCF à cesser le travail à partir du 5 mai. Au cœur des revendications : les rémunérations et les conditions d’organisation du travail. La fédération syndicale réclame une revalorisation de la prime de travail pour les contrôleurs, ainsi qu’une révision des logiciels d’organisation, accusés de perturber leur quotidien. Pour les conducteurs, la CGT exige la réouverture des discussions sur la prime traction, qu’elle juge injustement amputée en cas de maladie ou d’inaptitude. Le syndicat propose aussi une prime de technicité, calculée selon le type de trains conduits.
Cet appel s’ajoute à celui de SUD-Rail, qui a déposé un préavis courant du 17 avril au 2 juin. Les contrôleurs sont déjà appelés à la grève les 9, 10 et 11 mai, en plein week-end prolongé. Les conducteurs sont eux aussi invités à cesser le travail le 7 mai.
La CGT envisage en outre une journée d’action nationale début juin. En réponse, la direction de SNCF Voyageurs plaide pour le dialogue social, affirmant avoir engagé des discussions avec les syndicats.
À quelques semaines de plusieurs ponts du mois de mai, les menaces de perturbation s’intensifient et font craindre un fort impact pour les usagers.