Le Ghana renforce le contrôle des contrats publics avec de nouvelles mesures

Le gouvernement ghanéen a instauré de nouvelles mesures pour encadrer l’approbation des contrats publics, dans le but de renforcer la discipline budgétaire et d’éliminer les pratiques financières irresponsables. Le ministre des Finances, Dr Cassiel Ato Forson, a annoncé que, dès le 3 avril 2025, aucun contrat public ne pourra être validé sans une autorisation préalable émanant de son ministère.

Cette directive a été présentée lors d’une réunion avec les hauts responsables des ministères, départements et agences gouvernementales. Dr Forson a clairement indiqué que la période où les contrats étaient approuvés sans contrôle était désormais révolue, affirmant : « Aucun contrat ne pourra être attribué sans l’approbation explicite du ministère des Finances. » Il a insisté sur l’importance de l’obtention d’un certificat de démarrage avant toute attribution de marché public.

Le ministre a précisé que cette exigence est inscrite dans la Loi modifiée de 2025 sur la gestion des finances publiques, et que tout manquement à cette règle entraînera des sanctions sévères. Il a également souligné que le ministère des Finances ne pourra plus être tenu responsable des dérapages budgétaires éventuels, appelant les fonctionnaires à faire preuve de rigueur et d’intégrité dans la gestion des fonds publics.

« Nous ne pouvons pas continuer à imposer des difficultés à notre population à cause d’une mauvaise gouvernance et d’une gestion financière défaillante », a-t-il ajouté, en insistant sur l’importance de la transparence et de la redevabilité dans les procédures financières du gouvernement.

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