Alger classée parmi les villes les moins vivables au monde

Dans le rapport annuel de l’Unité d’intelligence économique (EIU), une filiale du groupe britannique The Economist, Alger occupe la troisième place des villes les moins vivables au monde en 2024. Ce classement se base sur l’analyse de 173 grandes villes, en tenant compte de critères essentiels tels que la stabilité politique, la sécurité, la qualité des soins de santé, l’accès à l’éducation, les infrastructures et l’offre culturelle.

Alger se distingue par une dégradation notable dans presque tous ces domaines, avec des services publics défaillants, une gestion urbaine inadaptée et un climat socio-économique morose. Cette situation marque une continuité inquiétante, car la capitale algérienne n’a cessé de figurer parmi les villes aux conditions de vie les plus difficiles.

Le rapport de l’EIU souligne que la détérioration des conditions de vie à Alger n’est pas un phénomène isolé, car d’autres villes du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, comme Damas et Tripoli, connaissent également de faibles scores. Cela illustre la persistance de l’instabilité régionale.

Les causes de cette situation sont multiples : un système de santé inégalitaire et saturé, des infrastructures urbaines vieillissantes, des transports publics insuffisants, ainsi qu’une croissance démographique accentuant la pression sur des services déjà fragilisés. De plus, l’environnement économique peu attractif entrave le développement d’initiatives pouvant améliorer la qualité de vie des habitants.

Ce rapport met en évidence l’urgence de réformer en profondeur les politiques publiques, afin d’offrir aux citoyens d’Alger un cadre de vie plus stable, plus digne et plus prospère.

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