Reprise du procès Dangnivo au Bénin ce mardi : voici la version de Julien Pierre Akpaki, ex-DG de l’ORTB, à la barre

Le procès sur la disparition de l’ancien agent des impôts, Dangnivo, a connu un nouveau rebondissement avec l’audition, ce jour, de Julien Pierre Akpaki, ex-directeur général de la télévision nationale. À la barre, il a été appelé à témoigner, son nom ayant été plusieurs fois cité durant les précédentes audiences.

C’est sous serment que Julien Pierre Akpaki a livré sa déposition. Il affirme avoir rencontré Auguste Amoussou dans son bureau à l’époque où il dirigeait l’Office de radiodiffusion et télévision du Bénin (ORTB). « Il m’a dit avoir des informations sur un véhicule mentionné dans un communiqué diffusé à la télévision nationale », a-t-il relaté, précisant que lors de cette rencontre, Auguste Amoussou était accompagné de son frère Donatien Amoussou et d’un ressortissant camerounais.

Julien Akpaki a aussi mentionné une seconde visite d’Auguste Amoussou, venu l’informer de la détention de son frère. Une nouvelle qui l’aurait surpris mais qu’il a interprétée comme une procédure normale liée à une enquête en cours.

Interrogé par le ministère public sur un éventuel lien qu’il aurait pu établir entre Auguste Amoussou et les services de renseignement, Akpaki a été catégorique : « Non. Je ne l’ai jamais mis en contact avec les services de renseignement. »

Il a également nié toute relation personnelle avec Auguste Amoussou, bien que ce dernier le connaissait en raison de sa fonction publique. Il a par ailleurs expliqué qu’au moment des faits, il ignorait l’existence d’un lien entre le véhicule évoqué et la disparition de Dangnivo. Selon lui, l’ORTB n’était pas à l’origine du communiqué ayant suscité l’attention.

Enfin, il a souligné qu’il n’avait pas connaissance de l’existence d’une commission d’enquête sur cette affaire à l’époque.

L’audience s’est poursuivie avec une autre audition par visioconférence. Le procès continue, et les attentes demeurent fortes quant à la lumière que pourrait apporter chaque témoignage sur cette disparition toujours entourée de zones d’ombre.

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