Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a exprimé, mardi, son soutien aux discussions prévues entre les États-Unis et l’Iran concernant le programme nucléaire iranien. Lors d’une conférence de presse à Moscou, il a déclaré que la Russie considérait ces échanges comme un développement positif, qui pourrait aider à réduire les tensions autour de l’Iran.
Peskov a précisé que des contacts directs et indirects sont attendus à Oman, un événement qu’il a salué. Cette initiative survient après l’annonce du président américain Donald Trump, qui a révélé qu’une réunion de haut niveau avec l’Iran aurait lieu samedi. Trump a fait preuve d’un optimisme mesuré quant à la possibilité de parvenir à un accord, soulignant que « personne ne souhaite qu’il en soit autrement. »
Ce rapprochement fait écho à l’accord nucléaire de 2015 entre l’Iran et les puissances mondiales, qui avait limité les activités nucléaires de Téhéran en échange d’un allègement des sanctions. Cependant, Trump s’était retiré de cet accord en 2018.
Par ailleurs, Peskov a réagi au récent document stratégique de politique étrangère du Japon, qui évoque la volonté de Tokyo de conclure un traité de paix avec la Russie concernant le différend territorial sur les îles Kouriles. Il a rejeté l’idée de négociations, pointant la position hostile du Japon envers la Russie et affirmant qu’en raison de cette attitude, il n’y avait pas de base pour des pourparlers de paix.