Le capitaine Ibrahim Traoré a affirmé, que le Burkina Faso n’est « pas dans une démocratie », mais en « révolution progressiste populaire ». A l’occasion de la montée des couleurs nationales, hier, premier avril, il a rendu hommage aux forces combattantes pour leurs avancées contre le terrorisme et a appelé à la vigilance face aux tentatives de déstabilisation.
Il a dénoncé des « apatrides » et des « ennemis de la nation » qu’il accuse de vouloir replonger le pays dans le chaos. Il a également affirmé que des « traîtres » collaborant avec des puissances étrangères avaient été arrêtés.
Le Président du Faso a insisté sur la nécessité de « discipline et d’ordre » pour mener les réformes et a rejeté toute idée de démocratie immédiate, estimant qu’elle est « l’aboutissement » d’un processus devant passer par une révolution.
Vers la fin de son discours, il affirmé l’optimisme que son pays connaitra le développement tant souhaité : « Le Burkina Faso va rayonner, qu’en déplaise à ceux qui ont encore la nostalgie de 1987. »
