L’Unicef a rapporté qu’au moins 322 enfants ont perdu la vie et 609 ont été blessés en seulement dix jours, à la suite de la reprise des frappes israéliennes sur la bande de Gaza. Selon l’agence des Nations unies, ces pertes humaines résultent de la rupture du cessez-le-feu et de la reprise des bombardements intenses, ainsi que des opérations terrestres israéliennes dans la région. Cela représente en moyenne plus de 100 enfants tués ou blessés chaque jour.
L’Unicef a précisé que la majorité des victimes étaient des enfants déplacés, vivant dans des conditions précaires, souvent dans des tentes ou des bâtiments partiellement détruits. Parmi les incidents tragiques mentionnés, l’attaque du 23 mars contre l’hôpital Nasser, dans le sud de Gaza, a également fait de nombreuses victimes parmi les enfants.
Catherine Russell, cheffe de l’Unicef, a souligné la fragilité de la situation en rappelant que le cessez-le-feu avait été un répit crucial pour les enfants de Gaza. Elle a exprimé son inquiétude face au retour des violences, qui plonge à nouveau les enfants dans un cycle meurtrier et de privations.
Depuis la reprise des combats le 18 mars, le bilan des victimes a fortement augmenté, avec 1 001 personnes tuées et 2 359 blessées, majoritairement des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé local. Le nombre total de morts depuis le début du conflit en octobre 2023 atteint désormais 50 357, dont 15 000 enfants, a rappelé l’Unicef.