Les forces conjointes de l’Alliance des États du Sahel (AES) intensifient leur offensive contre les groupes armés dans la région, en se basant sur leurs capacités de frappe aérienne. Ces opérations ont été menées au Mali ces derniers jours, comme l’a indiqué un communiqué de l’état-major général des Forces armées maliennes (FAMa) publié le 30 mars 2025.
Le 28 mars, les forces de l’AES ont intercepté un véhicule à Djidara, dans la région de Gao, qui aurait été volé au Niger un mois auparavant. Deux individus, identifiés comme Adama Harouna et Lamine Sidy Ould, ont été arrêtés. Ils sont décrits comme des terroristes présumés par les autorités militaires.
Le 29 mars, des drones de l’AES ont observé des groupes à moto franchissant les frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Une première frappe a eu lieu dans la zone de Hourara, suivie d’une seconde à Fitilli, dans la région de Gao, visant un véhicule pick-up.
Les autorités militaires n’ont pas fourni de bilan détaillé des opérations, mais ont indiqué que plusieurs terroristes avaient été neutralisés et des équipements détruits.
L’Alliance des États du Sahel, composée du Mali, du Niger et du Burkina Faso, utilise des drones de combat turcs pour renforcer ses capacités de surveillance et de frappe, augmentant ainsi l’efficacité des opérations transfrontalières.
Ces opérations font partie des efforts coordonnés de l’AES pour lutter contre les groupes armés opérant dans la région, alors que les trois pays membres sont dirigés par des gouvernements militaires.