Le Roi Mohammed VI a accordé une grâce royale à 1 533 condamnés à l’occasion de l’Aïd Al-Fitr, a annoncé le ministère marocain de la Justice. Cette tradition monarchique vise à favoriser la réinsertion sociale et à réaffirmer les valeurs de clémence et de tolérance du Royaume.
Parmi les bénéficiaires, 1 203 détenus ont vu leur peine allégée ou supprimée, dont 20 ont obtenu une libération totale et 1 178 une réduction de peine. Cinq condamnations à perpétuité ont été commuées en peines à durée déterminée. Par ailleurs, 299 personnes condamnées mais en liberté ont également bénéficié de cette mesure, que ce soit par la suppression de leur peine d’emprisonnement ou l’annulation de leur amende.
Un fait marquant de cette grâce concerne 31 détenus condamnés pour des affaires liées à l’extrémisme ou au terrorisme. Après avoir renoncé à toute idéologie radicale et affirmé leur attachement aux valeurs nationales, certains ont obtenu une libération anticipée, tandis que d’autres ont vu leur peine réduite ou transformée.
Ce geste royal illustre la volonté du souverain de promouvoir la réconciliation et d’accorder une seconde chance à ceux qui expriment une réelle volonté de réhabilitation.