À l’occasion du huitième anniversaire de sa démission du gouvernement de Patrice Talon, Candide Azannaï s’est exprimé dans un entretien politique spécial accordé à Rachida Houssou, rédactrice en chef de BIP-Radio/Bénin, et Herbert Houngnibo, journaliste du service politique de TVC-Bénin.
Au cours de cet échange, l’ancien ministre a critiqué Wilfried Léandre Houngbédji, Porte-parole du Gouvernement, l’accusant d’avoir nié l’existence du parti Restaurer l’Espoir (RE), il a y quelque mois. Selon Azannaï et les informations du ministère de l’intérieur, cette déclaration est « mensongère et indigne d’un représentant de l’exécutif ».
« Je suis porte-parole du Gouvernement, je ne peux que porter une décision commune et collégiale. Je n’étais pas porte-parole de Yayi Boni, contrairement à Wilfried Léandre Houngbédji, qui s’exprime de manière incohérente, parle en son nom, parle charabia et ose même mentir sur mon compte et sur le parti Restaurer l’Espoir », a-t-il déclaré.
Il a poursuivi en dénonçant l’attitude du Porte-parole actuel, estimant que ses propos compromettent la crédibilité de l’État. « Lorsqu’on est Porte-parole du Gouvernement, il y a un niveau lexical, syntaxique et stylistique à respecter. Le discours de l’État doit être crédible. L’État ne peut pas se permettre de tenir un discours mensonger. C’est cela que je reproche », a martelé Azannaï.
L’ancien ministre a tenu à clarifier son propre rôle lorsqu’il était en fonction. « Moi, j’ai été porte-parole, mais je n’étais pas celui du président. S’il y avait un problème, c’était à lui de se défendre. Moi, je défendais le Gouvernement, c’est tout. Chacun doit rester dans son couloir. »
