Le Maroc a réaffirmé sa position face aux critiques algériennes sur la question des droits humains au Sahara occidental. Lors d’un débat au Conseil de sécurité de l’ONU, la représentante marocaine Majda Moutchou a dénoncé une approche « sélective et politisée » d’Alger, accusée d’instrumentaliser le mandat de la MINURSO à des fins politiques.
Elle a rappelé que cette mission onusienne est exclusivement chargée de superviser le cessez-le-feu et que le Conseil de sécurité a rejeté toute tentative d’y inclure un mécanisme de surveillance des droits humains, estimant que la situation ne le justifie pas.
Face aux accusations algériennes, la diplomate marocaine a pointé du doigt la situation préoccupante des camps de Tindouf en Algérie, dénonçant des violations du droit international et des restrictions imposées aux réfugiés. Elle a également souligné la contradiction d’Alger, qui invoque l’autodétermination contre le Maroc tout en l’ignorant sur son propre territoire.
Concluant son intervention, Majda Moutchou a réaffirmé que « le Sahara est marocain et le restera », ancrant cette déclaration dans l’histoire et les liens séculaires du Royaume avec cette région.
