Le Gouvernement burundais engage une vaste réforme pour assainir son secteur minier. Au cours d’une réunion à Bujumbura, le président Evariste Ndayishimiye a exigé des coopératives minières une déclaration précise de leur production afin d’intégrer ces chiffres dans le budget national.
Rappelant que les ressources minières sont une propriété de l’État, il a imposé l’actualisation des contrats avec l’Office burundais des mines (OBM) et renforcé la lutte contre la corruption. Le projet inclut la création d’un guichet unique et une politique de « tolérance zéro » face aux fraudes.
L’objectif est clair : moderniser l’exploitation minière, améliorer la transparence et faire de ce secteur un moteur du développement économique du pays.