Les frappes israéliennes ont causé la mort d’au moins 43 Palestiniens lundi dans la bande de Gaza, selon des sources médicales. Parmi les victimes, des familles entières ont péri sous les bombardements visant des habitations, des tentes de déplacés et des véhicules.
À Khan Younès, une maison a été détruite par un raid aérien, tuant quatre personnes. Une frappe sur une tente de réfugiés a fait six morts et plusieurs blessés. D’autres attaques ont touché un atelier de réparation, un appartement et des véhicules, causant la mort d’au moins dix personnes, dont un journaliste et son épouse.
Au centre de Gaza, des bombardements ont ciblé le camp de réfugiés de Nuseirat, tuant plusieurs civils, dont une jeune fille. Une frappe a également atteint un rassemblement de Palestiniens près d’Al-Mughraqa, faisant quatre morts. Dans la ville de Gaza, le quartier de Shejaiya a été frappé, entraînant la mort de quatre personnes.
Les attaques n’ont pas épargné l’aide humanitaire. Un entrepôt de secours à Beit Lahia a été bombardé, tuant au moins trois personnes. Un journaliste d’Al Jazeera Mubasher a aussi trouvé la mort lors d’une frappe dans le nord de Gaza.
Depuis le 18 mars, les bombardements israéliens ont causé plus de 730 morts et 1 200 blessés, malgré un cessez-le-feu signé en janvier. Depuis octobre 2023, le bilan dépasse les 50 000 morts, en majorité des femmes et des enfants. Israël fait face à des poursuites devant la Cour pénale internationale et la Cour internationale de justice pour crimes de guerre et génocide.
