Réuni dimanche au Caire, le comité ministériel arabo-islamique a exprimé sa « profonde inquiétude » concernant la rupture du cessez-le-feu à Gaza. Ce cessez-le-feu, qui avait été négocié dans le cadre de l’accord d’échange de prisonniers et de la résolution 2735 du Conseil de sécurité des Nations unies, a été rompu à la suite de frappes israéliennes qui ont causé de nombreuses pertes humaines parmi les civils.
Les ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays arabes, ainsi que les secrétaires généraux de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), ont insisté sur la nécessité de revenir immédiatement à la mise en œuvre complète de l’accord de cessez-le-feu, soulignant notamment la libération des prisonniers et des otages.
Le comité a également réclamé un « acheminement rapide, durable et sans entrave » de l’aide humanitaire à Gaza, et la levée de toutes les restrictions sur les services essentiels, tels que l’électricité et les stations de dessalement de l’eau. Il a salué le plan de reconstruction de Gaza, adopté lors du sommet de mars, et a réaffirmé l’importance de protéger les droits des Palestiniens, rejetant tout déplacement forcé de la population de Gaza ou de Cisjordanie.
Les ministres ont aussi souligné la nécessité de rétablir l’unité politique entre Gaza et la Cisjordanie sous l’autorité de l’Autorité palestinienne, et ont réitéré leur soutien à la solution à deux États, sur la base des résolutions de l’ONU.
Enfin, le comité a exprimé son engagement envers une conférence internationale sous l’égide de l’ONU pour faire progresser ces objectifs et mettre fin aux violences israéliennes dans les territoires occupés.