L’université islamique de Gaza, autrefois un centre de savoir de renommée mondiale, est désormais en ruines après 16 mois de bombardements israéliens. Ses bâtiments dévastés servent aujourd’hui de refuge aux Palestiniens déplacés fuyant la violence et la destruction.
L’université, jadis un phare de l’éducation et de la recherche dans la région, a vu ses infrastructures anéanties par l’intensification du conflit qui a commencé en octobre 2023. De nombreux déplacés ont installé leurs tentes au milieu des décombres, cherchant à se protéger des conditions climatiques sévères, malgré le danger imminent de nouveaux effondrements.
Les restes des archives et des livres de l’université sont utilisés comme bois de chauffage, alors que la famine s’installe à Gaza, exacerbée par le blocage de l’aide humanitaire. La situation se détériore de jour en jour, les déplacés n’ayant plus d’endroit sûr où se réfugier.
Les bombardements israéliens ont provoqué un exode massif, notamment de Beit Hanoun, et les civils se retrouvent pris au piège entre la violence militaire et l’absence de ressources de base. L’université, qui accueillait autrefois des étudiants pour des formations dans des domaines comme la médecine et l’ingénierie, est désormais un symbole poignant de la dévastation du secteur éducatif à Gaza.
Les autorités palestiniennes rapportent que plus de 80 % des infrastructures éducatives de Gaza ont été détruites, entraînant un arrêt total de l’enseignement dans la région. La guerre en cours continue de ravager Gaza, créant une crise humanitaire sans précédent.