Un programme d’accueil des réfugiés lancé par le Président Donald Trump a suscité un intérêt massif parmi les Sud-Africains blancs d’origine afrikaner. Et déjà, plus de 67 000 personnes ont exprimé leur désir de s’installer aux États-Unis, dans un contexte marqué par des préoccupations sur l’expropriation des terres et des accusations de mauvais traitements en Afrique du Sud.
Le 7 février, le décret présidentiel américain a annoncé cette initiative, visant à offrir un refuge aux Afrikaners. Neil Diamond, président de la Chambre de commerce sud-africaine aux États-Unis (SACCUSA), a confirmé que 67 042 demandes avaient été enregistrées via leur site internet, principalement de jeunes adultes âgés de 25 à 45 ans, cherchant de meilleures perspectives pour leurs enfants.
Les informations des candidats ont été envoyées à l’ambassade des États-Unis à Pretoria, bien que les demandes officielles doivent toujours passer par les voies légales américaines. Ce programme a ravivé le débat sur les réformes agraires en Afrique du Sud, notamment concernant la redistribution des terres, critiquée par l’administration Trump pour cibler injustement les agriculteurs blancs, une accusation rejetée par Pretoria.
La diversité culturelle au sein de la communauté afrikaner et la complexité de son identité ont également été soulignées, tout comme les efforts de la diaspora sud-africaine aux États-Unis pour faciliter l’intégration des nouveaux arrivants en leur offrant logement et emplois.