Les dernières attaques israéliennes sur Gaza, reprises le 18 mars 2025, ont provoqué une vive réaction parmi les législateurs italiens. Plusieurs d’entre eux ont dénoncé la violation du cessez-le-feu et accusé le gouvernement israélien de commettre des crimes de guerre. Stefania Ascari, députée d’opposition du Mouvement Cinq Étoiles (M5S), a exprimé son indignation après avoir vu les images d’un enfant de deux ans tué par un bombardement israélien. Elle a décrit les attaques comme « horrifiantes » et a rejeté les affirmations concernant un cessez-le-feu, qualifiant la situation à Gaza de « pire cauchemar » pour les familles palestiniennes. Elle a vivement critiqué le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, l’accusant de bloquer l’aide humanitaire tout en poursuivant les frappes.
Nicola Fratoianni, député de l’Alliance Verte et de Gauche (AVS), a partagé une critique similaire, condamnant l’inaction de l’Union européenne et du gouvernement italien face à la violence israélienne. Il a accusé Israël de cibler des enfants pour assurer la survie politique de Netanyahu, et a appelé à des sanctions contre Israël ainsi qu’à la suspension de l’accord de partenariat UE-Israël.
Depuis la reprise des attaques israéliennes, plus de 700 Palestiniens ont été tués et plus de 900 blessés. La situation à Gaza reste extrêmement tendue, avec près de 50 000 morts palestiniens depuis octobre 2023. En novembre 2024, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre. De plus, Israël fait face à une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice.