Ce jeudi vingt mars 2025, les dirigeants européens se sont réunis à Bruxelles pour une session cruciale axée sur la guerre en Ukraine, la sécurité de l’Union Européenne (UE) et des enjeux économiques, énergétiques et de défense. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a souligné que ces journées étaient déterminantes pour l’Europe, avec un agenda qui comprend notamment les discussions sur la paix en Ukraine et les défis liés à la compétitivité et la sécurité du bloc européen.
Kaja Kallas, cheffe de la politique étrangère de l’UE, a insisté sur l’importance des investissements en défense pour dissuader d’éventuels agresseurs. Elle a précisé que la faiblesse invite l’agresseur à attaquer, soulignant que des renforcements dans les capacités de défense étaient essentiels pour la sécurité de l’UE. Elle a également salué l’initiative du président américain Donald Trump visant à fournir des défenses aériennes supplémentaires à l’Ukraine, la qualifiant d’« extrêmement importante ».
Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a exprimé son soutien à l’implication de l’Europe dans les négociations de paix en Ukraine, soulignant l’importance de la proposition finlandaise pour que l’UE participe activement aux pourparlers en cours. Cependant, il a exprimé son désaveu du terme « réarmement » et a insisté sur la nécessité d’une communication différente avec les citoyens pour expliquer l’amélioration des capacités de défense européenne.
La Première ministre lettone, Evika Silina, a rappelé l’importance du dialogue et des négociations ouvertes, tout en mettant en avant la nécessité d’une collaboration transatlantique forte entre l’Europe et les États-Unis. Le président lituanien, Gitanas Nauseda, a quant à lui insisté sur l’intensification de l’aide européenne à l’Ukraine et sur la pression accrue sur la Russie, proposant un 17e paquet de sanctions contre le pays.