La ville de Mexico a interdit mardi les corridas comportant la mise à mort des taureaux, une mesure adoptée par le Congrès local sous la proposition de la maire Carla Brugada. Cette interdiction concerne la célèbre arène de Mexico, la plus grande au monde, qui compte 42 000 places.
Désormais, les corridas dans la capitale ne comporteront plus l’usage des lances, épées et banderilles, instruments traditionnellement utilisés pour tuer les taureaux. Seul l’usage de la cape et de la muleta (drap rouge) sera autorisé. Cette réforme vise à concilier la tradition culturelle avec la nécessité de protéger les droits des animaux, comme le souligne le député Víctor Hugo Romo du parti Morena (Mouvement pour la régénération nationale), majoritaire au Congrès.
Ainsi, les taureaux ne seront plus tués lors des corridas à Mexico et seront renvoyés à leur élevage une fois l’événement terminé. Ce changement de réglementation rejoint une tendance observée ailleurs en Amérique latine, comme à Bogota (Colombie) et Quito (Équateur), où la mise à mort des taureaux est également interdite. En revanche, des pays comme le Pérou maintiennent les corridas, et en France, une proposition visant à interdire la corrida aux moins de 16 ans a été rejetée par le Sénat.