L’armée israélienne a mené des frappes massives dans la bande de Gaza dans la nuit de lundi à mardi, faisant au moins 322 morts, dont des femmes et des enfants. Il s’agit de la plus grande violation du cessez-le-feu en vigueur depuis le 19 janvier.
Selon les autorités locales, plusieurs abris de déplacés ont été ciblés, aggravant une situation humanitaire déjà catastrophique. Les hôpitaux, saturés et à court de médicaments, peinent à soigner les blessés.
Le Hamas a accusé Israël d’avoir « torpillé le cessez-le-feu » et de relancer la guerre pour des raisons politiques internes. De son côté, le gouvernement israélien justifie ces attaques par le refus du Hamas de libérer les otages israéliens, affirmant vouloir atteindre ses objectifs de guerre.