À l’approche de la réouverture de la nécropole du Tata sénégalais de Chasselay, prévue le 28 mars, l’historienne Armelle Mabon interpelle le Gouvernement français sur des erreurs d’identification dans les plaques commémoratives.
Dans une lettre adressée à la ministre Patricia Mirallès, elle accuse l’Office national des anciens combattants (ONaC-VG) d’avoir modifié quatorze noms sans procédure légale et d’avoir inscrit douze soldats disparus comme inhumés, en violation des règles des nécropoles nationales. Malgré une décision de justice ordonnant la communication des documents d’identification, aucune preuve n’a été fournie.
L’historienne, soutenue par la documentariste Eveline Berruezo, a saisi la justice pour exiger la mise en conformité des plaques, mais sa requête a été rejetée pour défaut d’intérêt à agir. Le ministère des Armées et l’ONaC-VG n’ont pas encore réagi à ces accusations.