Cacao en Côte d’Ivoire : la traçabilité, un défi de taille 

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, doit répondre aux exigences de traçabilité imposées par l’Union européenne (UE) pour garantir un commerce durable. Au cours d’un atelier à Abidjan, Marc Buchmann, chef de la coopération de l’UE en Côte d’Ivoire, a salué les avancées du pays tout en soulignant les défis persistants, notamment la contrebande et le flou sur certaines zones de production.

Depuis 2021, le Programme de cacao durable (SCP) accompagne la Côte d’Ivoire dans la mise en conformité avec la réglementation européenne interdisant les produits issus de la déforestation. Soutenu par la FAO, ce programme vise à renforcer la résilience de la filière face aux fluctuations des prix et aux impacts climatiques.

Des mesures concrètes ont été mises en place : différentiel de revenu décent de 400 dollars US la tonne, recensement d’un million de producteurs, distribution de cartes et application de la Norme ARS 1000. Pour Hervé Aka N’Zai, représentant du gouvernement ivoirien, ces réglementations doivent être un levier de développement et non un frein à l’économie nationale.

La récente réunion du Comité conjoint UE-Côte d’Ivoire à Bruxelles a confirmé l’importance de la traçabilité pour l’avenir du cacao ivoirien, tout en renforçant le partenariat entre les deux parties.

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