L’administration Trump a procédé, dimanche 16 mars 2025, à l’expulsion de plus de 250 migrants vers le Salvador, malgré une décision judiciaire de sursis à l’exécution. Ces migrants étaient accusés d’entretenir des liens avec le gang vénézuélien « Tren de Aragua ». Le sursis, prononcé par le juge fédéral James Boasberg, a été ignoré par les autorités américaines, qui ont activé une loi de 1798 permettant au président d’expulser des citoyens étrangers considérés comme ennemis en temps de guerre.
Les migrants ont été transférés au Salvador, conformément à un accord entre les deux pays. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a indiqué que le Salvador accepterait de détenir ces individus dans ses prisons, en échange d’une contrepartie. Le président Salvadorien Nayib Bukele a réagi en déclarant sur les réseaux sociaux : « Il est trop tard ».
La loi sur les étrangers et la sédition, invoquée par Trump, n’a été utilisée que trois fois dans l’histoire des États-Unis, notamment pendant les guerres de 1812, 1914-1918, et 1939-1945, pour expulser des « ennemis étrangers actifs ».