Des milliers d’étudiants ont défilé à Paris pour dénoncer la baisse du budget des universités et l’augmentation des dépenses militaires. Derrière des slogans tels que « Du fric pour les facs, pas pour l’armée », ils contestent la suppression de financements qui menace certaines filières, notamment en sciences humaines et sociales.
Le mouvement, initié en janvier sur plusieurs campus, s’amplifie. À Rennes 2, des assemblées générales et une occupation ont entraîné une fermeture administrative. À Paris, la réforme de l’Université Paris-Cité, perçue comme une étape vers la privatisation, suscite une forte opposition.
Au-delà des enjeux budgétaires, des étudiants de Montpellier réclament la fin des partenariats entre leur université et des établissements israéliens. Face à la contestation, les autorités universitaires et le gouvernement maintiennent une ligne dure, avec des interventions policières sur plusieurs campus. Les organisations étudiantes promettent de poursuivre la mobilisation.