L’UNRWA met en garde contre une recrudescence de la crise alimentaire à Gaza en raison du blocus imposé par Israël. Son Commissaire général, Philippe Lazzarini, qualifie cette situation de « militarisation de l’aide humanitaire » et insiste sur la nécessité de maintenir l’acheminement de l’aide pour éviter une catastrophe humanitaire.
Philippe Lazzarini souligne que la coupure de l’électricité par Israël affecte directement l’accès à l’eau potable pour 600 000 personnes. Il évoque également le déplacement forcé de 40 000 réfugiés palestiniens en Cisjordanie, qualifiant cela du plus grand exode depuis 1967.
Face aux velléités israéliennes de remplacer l’UNRWA par d’autres organisations, il rappelle qu’aucune autre agence ne peut fournir des services publics d’une telle ampleur à Gaza. Il plaide pour une solution politique plutôt qu’un démantèlement de l’agence, tout en alertant sur sa situation financière critique.
Israël a intensifié son blocus malgré l’accord de cessez-le-feu en vigueur depuis janvier, ce qui fait craindre un retour à la famine généralisée. Pendant ce temps, l’État hébreu fait face à des poursuites devant la Cour internationale de justice pour « crime de génocide » et à des mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale contre ses dirigeants.
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