Les dirigeants du Soudan et du Soudan du Sud ont échangé par téléphone pour discuter des troubles survenus après l’attaque d’un hélicoptère de l’ONU. Ce dernier, ciblé vendredi à Nasir, dans l’État du Haut-Nil, alors qu’il évacuait des soldats, a fait au moins 27 morts. Cette attaque a soulevé des préoccupations concernant la stabilité de la région, d’autant plus que les tensions entre les groupes politiques et ethniques au Soudan du Sud continuent d’alimenter les violences.
Le président du Conseil souverain du Soudan, Abdel Fattah al-Burhan, et le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, ont discuté de la situation bilatérale, réaffirmant leur engagement à restaurer la sécurité et la stabilité. Cependant, cette attaque pourrait compromettre le fragile processus de paix entre le gouvernement de Kiir et les rebelles de Machar, exacerbant ainsi les conflits internes.
Cet incident survient dans un contexte de violences continues entre des groupes armés et la circulation libre des armes dans la région. L’ONU a qualifié l’attaque de « possible crime de guerre », mettant en lumière la gravité de la situation.
