Depuis Bruxelles, Emmanuel Macron a intensifié ses critiques contre la Russie, qualifiant le pays de « menace existentielle » pour l’Europe. Il a dénoncé un « impérialisme révisionniste » et souligné le danger que représente Moscou pour la stabilité du continent. Le président français a rappelé que Vladimir Poutine avait déjà rompu des engagements internationaux, évoquant les accords de Minsk. Malgré cela, il s’est dit ouvert au dialogue avec son homologue russe.
L’Union européenne prévoit de débloquer 30,6 milliards d’euros pour l’Ukraine en 2025, grâce aux intérêts des avoirs russes gelés. Ce financement vise à renforcer l’armée ukrainienne face aux offensives de Moscou. Macron a insisté sur l’urgence de cette aide et plaidé pour un nouveau mode de financement commun de la défense européenne, estimant les budgets nationaux insuffisants. Il a aussi évoqué l’idée d’un « dialogue stratégique et technique » sur les capacités nucléaires françaises avec les pays européens intéressés, une potentielle évolution dans la politique de dissuasion de la France.
Face à ces déclarations, Vladimir Poutine a répliqué en faisant référence à la défaite de Napoléon en 1812, insinuant que l’histoire pourrait se répéter pour ceux qui s’opposent à la Russie. Pendant ce temps, les dirigeants européens réunis à Bruxelles ont validé un plan de réarmement du continent. L’Union ambitionne de mobiliser près de 800 milliards d’euros pour renforcer ses capacités militaires, dont 150 milliards sous forme de prêts. Ursula von der Leyen a confirmé que cette initiative inclut un soutien immédiat à l’Ukraine.
