La France, accompagnée du Danemark, de la Grèce, de la Slovénie et du Royaume-Uni, a demandé mercredi, à l’issue d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, que le Hamas ne joue « aucun rôle » dans la gestion future de la bande de Gaza. Cette position est soutenue par le plan proposé par les dirigeants arabes pour l’enclave palestinienne.
Le représentant de la mission française aux Nations unies, Jay Dharmadhikari, a précisé que le plan devait garantir la sécurité d’Israël et l’unité de la Cisjordanie et de Gaza sous le mandat de l’Autorité palestinienne, sans déplacer les Palestiniens de Gaza.
Cette initiative fait suite au sommet des dirigeants arabes au Caire, où un plan pour la reconstruction de Gaza et le retour de l’Autorité palestinienne a été adopté, en opposition au projet du président américain Donald Trump qui visait à mettre Gaza sous contrôle américain tout en expulsant les Palestiniens vers l’Égypte et la Jordanie.
La France et ses partenaires européens ont également insisté sur la nécessité d’une aide humanitaire « inconditionnelle et massive » à Gaza, appelant Israël à rouvrir les livraisons, interrompues après l’expiration de la première phase de l’accord de cessez-le-feu du 19 janvier.
