La Semaine minière africaine (AMW), prévue du 1er au 3 octobre au Cap, mettra en avant le dynamisme du secteur aurifère du continent. L’événement offrira une plateforme stratégique aux investisseurs mondiaux pour explorer les opportunités d’investissement et découvrir les nouveaux bassins d’exploration.
L’industrie aurifère africaine reste un moteur clé des investissements étrangers et des revenus. Le Ghana, premier producteur du continent, a généré 5 milliards de dollars en 2024 grâce à son secteur artisanal. Plusieurs nouveaux projets devraient renforcer cette dynamique.
Le Ghana prévoit l’entrée en production de la mine Cardinal Namdini d’ici mi-2025, avec une capacité annuelle de 358 000 onces. La mine Ahafo South de Newmont débutera sa production début 2025, ajoutant 325 000 onces par an. Asante Gold Corporation investit 525 millions de dollars pour étendre la production des mines Bibiani et Chirano.
En Guinée, la mine Bankan de Predictive Discovery, un projet de trois millions d’onces, entrera en production en 2027 avec 269 000 onces par an. La mine Kiniero de Robex devrait démarrer en 2025, ajoutant 139 000 onces à la production nationale.
Le Mali poursuit son expansion avec la phase 2 du projet Syama de Resolute Mining, qui portera la production à 400 000 onces annuelles dès fin 2025. Le Burkina Faso accélère aussi sa production avec la mine Kiaka de West African Resources (258 000 onces par an dès le troisième trimestre 2025) et la mine Bomboré d’Orezone Gold.
L’AMW se tiendra en parallèle de la conférence African Energy Week, confirmant Le Cap comme un centre stratégique des discussions sur l’avenir des ressources africaines.