Dans le cadre de son Plan national de développement 2023-2027, l’Angola vise une production de 17,53 millions de carats de diamants d’ici 2027. Avec 24 mines en exploitation et 54 projets d’exploration en cours, le pays renforce son industrie diamantifère.
Cet objectif s’inscrit dans une stratégie plus large pour maximiser les revenus miniers et soutenir des initiatives cruciales telles que la sécurité alimentaire, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté. Les revenus du secteur devraient passer de 1,4 milliard de dollars en 2024 à 2,1 milliards de dollars en 2025, contribuant significativement au PIB angolais.
L’Angola, avec des réserves inexploitées estimées à 732 millions de carats, prévoit de lancer un projet pilote de production en 2025 à Luachimba, tout en menant des études sur le site de Xamacanda pour accroître la production indépendante.
Le secteur attire aussi d’importants investissements étrangers. De Beers, en partenariat avec ENDIAMA, a lancé de nouveaux projets, tandis que Maden International Group a acquis des parts dans les mines de Catoca et Luele. En outre, Rio Tinto explore de nouveaux gisements. La découverte en 2024 d’un diamant de 176 carats à la mine de Lulo renforce encore la position du pays sur le marché mondial.
L’Angola sera au cœur de l’industrie diamantifère lors de la Semaine minière africaine (AMW) en octobre 2025, où investisseurs et acteurs du secteur exploreront les opportunités du marché.
