La justice tunisienne a rendu son verdict dans l’affaire de l’assassinat de Mohamed Brahmi, leader politique et membre de l’Assemblée nationale constituante, tué par balles le 25 juillet 2013 devant son domicile. Huit personnes ont été condamnées à la peine capitale, tandis qu’un neuvième accusé, toujours en fuite, a écopé de 5 ans de prison avec exécution immédiate.
La décision, rendue le 26 février 2025 par la 5e chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme, a été saluée comme un jugement « inédit » dans cette affaire. Les accusés ont été reconnus coupables d’un attentat prémédité visant à changer la forme de l’État et d’incitation à la violence, au meurtre et au désordre en Tunisie.
Mohamed Brahmi, âgé de 58 ans au moment de sa mort, était un ancien secrétaire général du Mouvement du peuple et fondateur du Courant populaire. Son assassinat a choqué la Tunisie et a été l’un des événements marquants de la période de turbulences politiques qui a suivi la révolution de 2011.