Le Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, est en quête d’un accord minier avec les États-Unis, comme le rapporte The New York Times. Dans une interview, Tshisekedi a exprimé son désir de permettre aux États-Unis et à l’Europe de participer aux ressources minérales du pays, actuellement dominées par la Chine. Le Président congolais mise sur ces investissements pour renforcer la sécurité et la stabilité du pays, notamment en influençant la pression internationale contre le Rwanda, accusé de soutenir les rebelles du M23 dans l’est de la RDC.
Le Président Tshisekedi a lancé un appel aux entreprises américaines et européennes pour qu’elles achètent directement les matières premières au Congo, et non via le Rwanda, qu’il accuse de piller les ressources congolaises en massacrant des populations. La proposition inclut également des projets d’investissement d’envergure, comme un gigantesque barrage hydroélectrique qui, une fois achevé, deviendrait le plus grand du monde.
La situation sécuritaire dans l’est de la RDC demeure critique, avec le M23 prenant de plus en plus de territoire. Le mouvement, soutenu par le Rwanda selon Kinshasa, a causé des milliers de morts et provoqué des déplacements massifs. Le Rwanda, quant à lui, rejette les accusations et considère le M23 comme un mouvement dirigé par des Congolais, tout en affirmant que le groupe constitue une menace pour la sécurité du Rwanda.
Tshisekedi espère que cet accord pourrait apporter une plus grande stabilité en RDC tout en augmentant les investissements étrangers.