Le Représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simão, a appelé à l’établissement d’un cadre de coopération entre l’Alliance des États du Sahel (AES) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Cette demande survient un mois après que la Cédéao a officialisé le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger, des pays membres de l’AES.
Simão a exprimé le respect des droits des pays à s’unir autour de leurs intérêts communs, tout en soulignant la nécessité de maintenir le dialogue régional.
La Cédéao a pour sa part assuré le maintien des droits des citoyens de ces trois pays, notamment en ce qui concerne la libre circulation des personnes et des biens. Une structure spéciale sera mise en place pour gérer les relations futures avec ces pays.
L’AES, de son côté, a ouvert ses frontières aux ressortissants de la Cédéao tout en imposant certaines restrictions. Cette ouverture fait suite à l’annonce de leur retrait de la Cédéao en janvier 2024, motivée par des critiques sur l’influence perçue de la France et l’inefficacité de l’organisation face aux défis sécuritaires.
