Madagascar traverse actuellement une période difficile, marquée par des intempéries sévères qui ont frappé la capitale, Antananarivo, ainsi que plusieurs autres régions du pays depuis le vendredi 14 février. Ces fortes pluies ont causé de nombreuses pertes humaines et matérielles.
Le dernier bilan publié par le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC) ce mercredi 19 février fait état de 7 décès et de 13 159 personnes sinistrées, représentant environ 3350 ménages. Les régions d’Analamanga, Haute Matsiatra et Vatovavy sont les plus durement touchées par les inondations. En termes de dégâts matériels, près de 3000 habitations ont été submergées, et 15 autres ont été endommagées ou totalement détruites.
Le Général Elack Olivier Andriakaja, Directeur général du BNGRC, a assuré que les interventions étaient en cours pour prendre en charge les sinistrés. Lors de sa visite à Antohomadinika, un quartier d’Antananarivo, il a souligné l’importance de poursuivre les efforts de secours dans les zones affectées. À ce jour, 7 239 personnes ont été évacuées et relogées dans 17 sites à Antananarivo et Morondava. Le BNGRC a également exhorté les habitants des quartiers élevés de la capitale à évacuer leurs maisons afin de se protéger contre les risques d’éboulements.
Face à la situation, les autorités éducatives ont décidé de suspendre les cours dans la capitale depuis lundi. La suspension a été prolongée jusqu’au vendredi 21 février pour les six circonscriptions scolaires de la région d’Analamanga, comme l’a annoncé la Direction régionale de l’éducation nationale (DREN).
Selon les prévisions météorologiques, ces pluies persistantes devraient se prolonger jusqu’au samedi 22 février dans plusieurs régions de Madagascar. En raison de la saison cyclonique, qui dure de novembre à avril, des phénomènes météorologiques extrêmes restent à craindre.
En janvier, Madagascar avait déjà été frappée par le cyclone Dikeledi, qui avait fait trois morts et plus de 7 000 sinistrés.
