La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) a présenté ses vœux pour l’année 2025 lors d’une cérémonie tenue le 15 février. L’occasion de faire un bilan des événements de 2024 et de rappeler certaines préoccupations.
Nicolas Ouédraogo, porte-parole et représentant du secrétaire général de la CGT-B, a souligné qu’il y a désormais deux ans que Moussa Diallo vit en exil, après avoir échappé à une tentative d’enlèvement. Il a précisé que, malgré leurs efforts pour obtenir des informations sur les raisons de cette situation, aucune réponse n’a été apportée, même lors des discussions entre le gouvernement et les syndicats en février 2025.
Par ailleurs, il a évoqué la détention prolongée de plusieurs camarades depuis plus d’un an, insistant sur le fait que même les militaires, dans des situations similaires, bénéficient de permissions et de repos, contrairement à certains membres de la CGT-B, détenus depuis novembre 2023.
Le porte-parole a également rappelé les difficultés économiques vécues par les Burkinabè en 2024, notamment la hausse des prix des produits de consommation courante et les mesures fiscales qui ont impacté le pouvoir d’achat.
Pour l’année à venir, il a appelé les membres de la CGT-B à se mobiliser pour exiger le respect des libertés démocratiques et syndicales ainsi qu’une gestion plus transparente et rigoureuse des ressources nationales.