Ce jeudi 13 février 2025, une cérémonie marquante a eu lieu pour la remise de matériels par le Japon au Centre de Perfectionnement aux Actions post-conflictuelles de Déminage et de Dépollution (CPADD), visant à renforcer les efforts du Bénin dans la lutte contre les engins explosifs improvisés (EEI). Ce soutien comprend des véhicules spécialisés pour les interventions sur engins explosifs, des ambulances, ainsi qu’un groupe électrogène de 500 KVA, en plus de la construction d’infrastructures.
Lors de cette remise officielle, le Lieutenant-Colonel Djimon SAHGUI, directeur du CPADD, a exprimé sa satisfaction, soulignant que ce don allait considérablement améliorer la logistique du centre, notamment en facilitant le transport des équipements nécessaires aux opérations de déminage, qui se faisaient auparavant à l’aide de moyens rudimentaires.
Le CPADD, créé en 2003 en partenariat avec la France, forme des experts en déminage humanitaire et en dépollution, et joue un rôle clé dans la gestion sécurisée des stocks de munitions. Aujourd’hui, l’école offre une formation spécialisée pour répondre aux menaces posées par les engins explosifs improvisés, utilisés par les groupes terroristes dans le Sahel et visant à étendre leur influence vers les pays côtiers du Golfe de Guinée, dont le Bénin.
La cérémonie, présidée par le Général de Division Fructueux GBAGUIDI, Chef d’État-Major Général des Forces Armées Béninoises, s’est tenue en présence de l’Ambassadeur du Japon au Bénin, S.E.M. Uezono HIDEKI, ainsi que de représentants du PNUD et du Système des Nations Unies. Le Général GBAGUIDI a remercié chaleureusement le Japon pour son soutien constant depuis 2009 et a salué leur contribution à la lutte pour la paix mondiale.
Pour sa part, l’Ambassadeur HIDEKI a précisé que la coopération japonaise avec le Bénin couvre un large éventail d’initiatives, en particulier dans le domaine du déminage, un domaine où le Japon s’investit activement pour sauver des vies et éradiquer l’usage des mines en Afrique.
Le CPADD a déjà formé plus de 4.800 techniciens venus de divers continents, contribuant ainsi à la sécurité de plusieurs pays en Afrique, en Asie, en Amérique et en Europe. Grâce à ce soutien, ces formateurs seront en mesure de sauver des vies sur les zones de conflit.